Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

Billets d'humeur et réflexion

2019 : ça démarre mal, ça finit bien humide, mais au milieu que du bonheur !

La trêve des confiseurs, c’est l’heure du foie gras, des déballages de cadeaux, des petits et grands bonheurs des enfants, et c’est aussi le moment de regarder dans le rétroviseur et de faire les bilans de l’année écoulée.

2019 : que retenir de cette saison ?

Vous connaissez tous maintenant les motivations qui sont les miennes dans le choix des épreuves auxquelles je participe : cadre, nouveauté, mythe, émotions en résumé. 2019 s’est inscrite dans cette lignée, que ce soit sur les épreuves cyclosportives ou les triathlons.

Voyons donc en détail ces instants qui ont fait 2019.

Une image ?

Ce serait bien évidemment celle-ci :

Ventouxman 2019 : Arrivée sous l'arche

Le Ventouxman englobe tout ce qui me fait bouillonner depuis plusieurs saisons : un lieu magique, le Mont Ventoux. Une émotion incroyable de finir une épreuve qui paraît insurmontable même avec l’expérience que j’ai acquise depuis plusieurs années. Une performance surprenante (35ème) sur une épreuve aussi relevée. Un plaisir de dingue de (re)monter le Ventoux même si c’est dur. En fait, non, elle n’englobe pas tout. Il manquait tout de même ma petite famille car venir en solo a toujours un goût amer.

Une souffrance ?

Sans aucun doute les 50 derniers kilomètres de la cyclo Les 3 Balllons dans les Vosges. Faire 50 bornes avec plus rien dans le moteur mais devoir tout de même monter la planche des Belles Filles pour finir, un grand moment de lutte et de solitude.

Le pire souvenir ?

Le triathlon du Beaujolais à Villefranche sur Saône, un froid de canard, congelé dans l’eau et à la sortie de l’eau, 20 bornes à vélo pour s’en remettre. Bref le contre exemple parfait de tout ce que j’aime.

Une performance ?

J’aurais pu citer de nouveau le Ventouxman mais je vais quand même citer pour l’anecdote mon premier podium (de catégorie seulement pour le moment) en triathlon à Aydat en Auvergne. Cela coincide avec une nouvelle étape dans ma carrière de triathlète avec la redécouverte de la natation grâce à une combinaison de qualité. J’ai appelé cela le dopage technologique, et pourtant totalement autorisé. Un bond immédiat de 4-5min sur les performances dans l’eau, forcément ça compte et ça paie !

Un mythe ?

La Marmotte ! La cyclo sportive de référence dans les Alpes avec 5000m de dénivelé positif et tous les plus grands noms de cols qui ont fait le légende du Tour : Glandon, Galibier, Alpe d’Huez. Une belle partie de manivelles, un véritable défi personnel.

Un paysage ?

Les gorges du Verdon. Une très très belle découverte, qui se mérite, certes, mais qui vaut la peine. Le Natureman, si l’on doit y aller pour une raison c’est pour celle-ci.

Natureman - NaturM - Gorges du Verdon

Une frayeur ?

La casse des lunettes 2 minutes avant le départ du triathlon du Mont Blanc. Un couac géré en totale maîtrise, trouvant seul la solution et réussissant même à ne pas louper le départ de la course.

Un moment de partage ?

Le WE en famille au triathlon d’Aydat. Tout le monde y trouva son compte. La piscine chauffée et le camping pour les enfants, la nature auvergnate reposante et apaisante pour les adultes, la beauté du lieu et de la course pour le sportif.

Une frustration ?

Mes performances à vélo lorsque les pourcentages se sont élevés. A partir de 8%, je n’ai pas été à la fête cette année.

Un courroux ?

Une erreur idiote de parcours à la Sévérun qui m’a coûté le podium pourtant quasiment assuré.

Une fierté ?

Forcément c’est dans le dépassement de soi et l’effort extrême que l’on va chercher ces courts instants d’auto-satisfaction. Le Ventouxman restera le moment fort de cette saison 2019.

Un petit ou grand plaisir ?

C’est la saison 2019 dans son intégralité. Que de nouveautés, que de belles découvertes, que de beaux paysages, que de moments ancrés dans la mémoire.

Une pensée ?

Pour Ninnie bien évidemment qui continue, bien malgré elle, de me suivre dans ces aventures.

Et plus que de me suivre, elle aussi relève de nouveaux défis. Premier semi-marathon en 2019, dans le Beaujolais, pas le plus simple avec en plus des conditions météo déplorables. Donc bravo à elle et à ses deux acolytes Béa et Armelle.

semi-marathon du Beaujolais, la triplette
semi-marathon du Beaujolais, la triplette à l'arrivée
21.1km, well done les filles !

Une émotion ?

Celle qui s’empare de vous de façon totalement incontrôlée à l’arrivée d’une épreuve hos du commun : les 300 derniers mètres du Ventouxman, ce fût bel et bien le cas. Vous êtes fiers et en même temps vous relâchez la pression et vous chialez en prenant conscience de ce que vous venez de réaliser.

Une météo ?

L’explication du titre de cet article. Des conditions pourries au triathlon du Beaujolais pour la première épreuve de la saison et une fin de saison trempée lors du semi-marathon du Beaujolais.

Le mot de la fin ?

BONHEUR, comme celui que j’ai ressenti à chaque fois que j’ai enfilé ma combinaison ou que j’ai enfourché le vélo.

Et 2020 ?

2020 a commencé depuis longtemps et mal commencé. Mon rêve de m’offrir un jubilé sportif à Gérardmer, la grande fête du triathlon en France, s’est brisé. Plus de 1000 dossards partis en 6 minutes, mon petit retard a été fatal.

Maintenant il reste à construire une nouvelle saison sans ce beau RDV. De plus, trouver de nouvelles épreuves répondant à mes critères devient plus difficile au fil des saisons. Aussi, en 2019, je n’ai pas très bien vécu ces déplacements seuls, 2020 aura sans doute un accent plus local.

J’ai réfléchi longtemps mais j’ai tranché : pas d’Embrunman en 2020. Après la déception de Gérardmer, j’ai cherché une alternative et j’ai pensé, pas seulement le matin en me rasant comme disait un ancien président, au format ultime, sans la franchise « Homme de fer » : le XXL pour les pauvres ou les sportifs sachant garder raison. Mais non, je ne peux me faire à l’idée de courir un marathon sur du bitume et encore plus avec la fatigue accumulée. De plus la date était trop proche des vacances estivales.

Donc rdv dans quelques semaines pour le programme de 2020…

2 réflexions sur “2019 : ça démarre mal, ça finit bien humide, mais au milieu que du bonheur !

  • Bravo Yann pour ta superbe saison, tu es méritant, travailler 3 disciplines cela ne doit pas être simple et les résultats sont là. Tu as raison de continuer, les podiums vont tomber en 2020.

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  • belle saison, très belle saison même l’ami!! on attends la suite!

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