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Programme d’entraînement SaintéLyon

Mais que m’arrive t-il ? Je joue les imposteurs et j’emploie les mots des grands techniciens de la discipline pour parler de mon programme d’entraînement à la SaintéLyon 2023 !

Pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas réputé pour être un grand adepte de toute la littérature sportive autour des méthodes d’entraînement diverses et variées. Syndrome de l’imposteur oblige, je considère toujours ceci réservé aux athlètes élites. Nous n’avons, à mon sens, pas vraiment besoin de cela à notre niveau. En tout cas, nous avons suffisamment à faire avant de se pencher sur ces détails réservés aux mécaniques de précision.

Pour préparer la SaintéLyon, j’ai récupéré ce programme d’entraînement proposé par les organisateurs. Un programme d’entraînement adapté selon votre distance (78km en solo pour moi) et selon votre profil : débutant, intermédiaire ou expert.

J’ai choisi ma catégorie en fonction du programme et de ce que je pensais pouvoir tenir en charge de travail. J’ai donc opté pour la catégorie « Expert ».

Pour voir les détails c’est par ICI !

Le programme d’entraînement SaintéLyon 2023 s’étale sur 22 semaines. 22 semaines largement écourtées pour moi. Il me fallait auparavant terminer la saison de triathlon, et donc je ne pouvais pas être focus sur cet objectif.

J’ai pris le train en marche à S-7, après le trail des Grisemottes, épreuve de préparation pour la SaintéLyon.

Affiche de la SaintéLyon 2023

Alors pourquoi un programme d’entraînement à la SaintéLyon ?

D’abord, j’aime bien la contradiction. J’essaie également d’être un maximum curieux et de ne pas camper sur mes positions. Cela me paraissait l’épreuve parfaite pour explorer quelque chose de nouveau.

L’autre grande raison, et sans doute la plus déterminante, c’est le fait que je me lance dans un défi inédit. Un défi qui m’effraie autant qu’il m’attire, je me suis donc rangé dans le camp des bons élèves. Enfin bon élève qui prend quand même le train en marche…

Car oui, on peut toujours se la raconter sur ses réussites, l’Embrunman, le Ventouxman et d’autres. Il n’empêche que cette épreuve a ses propres caractéristiques et ses propres difficultés. Elles vont faire appel à des capacités que je n’ai jamais exploré.

D’abord la longueur : 78km ! Mon expérience sur longue distance : 42.195km du marathon du Beaujolais en 2022 and that’s all ! On passe donc quasiment au double de la distance, et surtout avec un dénivelé positif de 2000m. Et là, forcément, tu sais que physiquement tu vas bien dégrader la machine au fil des kilomètres. Il faudra courir le plus longtemps possible à l’économie en retardant le plus loin possible les sensations de douleur.

Ensuite, on ajoute à cela des conditions climatiques qui sont en général déplorables. Même si à 1 mois du départ, avec nos 10-15 degrés, on a du mal à y croire, c’est souvent le cas : pluie, froid et même neige s’invitent régulièrement à l’événement.

Enfin, il faut affronter la nuit, le départ étant donné entre 23h30 et 0h30 selon le sas de départ dans lequel vous vous élancez. C’est un risque supplémentaire, notamment pour les blessures car la visibilité est réduite.

D’ailleurs je viens tout juste de recevoir mon nouveau jouet que j’ai acquis spécialement pour l’épreuve. Une lampe frontale, le modèle IKO Core de la marque Petzl. Je l’ai choisi pour une autonomie intéressante (9h en intensité standard – visibilité 45m) et son mode hybride. C’est à dire la possibilité d’utiliser des piles standards lorsque votre batterie rechargeable est à plat. N’ayant pas d’objectif Ultra pour le moment, je n’ai pas besoin d’acquérir une seconde batterie à court terme. Cette utilisation hybride devrait suffire à couvrir mes besoins.

Petzl IKO Core - 500 lumens max

L’autre point est qu’il s’agit d’un exercice sur lequel je n’ai aucun repère. Je vais devoir courir à un niveau d’intensité faible, très inhabituel pour moi, et très longtemps (on parlera des objectifs dans un prochain article). Donc je ne savais pas comment me préparer, quels types de séances effectuer, il me fallait donc un support.

Tous ces paramètres justifient amplement le choix de ce programme d’entraînement à la SaintéLyon.

Rester modeste et prendre l’épreuve au sérieux. Pour que cela se passe comme d’habitude dans le plaisir et l’émotion pure.

Où en suis-je ?

Je suis maintenant dans ma 3ème semaine. S-7 était parfaite puisqu’elle correspondait dans le programme à une semaine d’assimilation. Après une phase dure, ceci était raccord avec ma récupération post Trail des Grisemottes.

S-6 à S-4, les 3 semaines dans lesquels nous sommes, sont 3 semaines de séances spécifiques. Un gros travail, avec des séances exigeantes, variées.

S-6, cela a représenté 70km de course à pied et 8h38min à courir ! Ma crainte était vraiment cette augmentation brusque du volume, notamment en raison du risque de blessure. Mon volume habituel c’est plutôt 20km par semaine et donc moins de 2h de course. L’accélération est donc exponentielle.

Les premiers constats sont rassurants. Pour l’instant, pas de bobo et le programme semble correspondre à mes aptitudes. Je ne ressens pas de phénomène de fatigue accentuée, il est donc à priori bien pensé.

J’ai simplement pris une petite douleur sous la voûte plantaire qui doit manifestement être liée à cette augmentation brusque du volume, mais je suis assez confiant sur la suite pour ce point.

S-5, semaine en cours, le programme est à peu près similaire, et même légèrement plus copieux. J’avoue que la séance la plus dure, c’est vraiment la séance en côte à haute intensité.

Celle-ci, quand vous la démarrez, vous vous demandez bien comment vous allez pouvoir la terminer et donc en fin de séance, la satisfaction est importante si vous avez tenu l’effort jusqu’au bout. En fin de semaine, une sortie longue de 3h30 m’attend sur parcours vallonné. J’ai déjà repéré le parcours et on devrait être autour de 1000m de dénivelé sur la durée.

Mais S-4 sera l’apothéose de cette période de 3 semaines spécifiques du programme d’entraînement de la SaintéLyon 2023.

Cette semaine S-4 s’achèvera par une sortie longue de 5-6h et un dénivelé positif demandé d’environ 1000m ! Ce sera un vrai avant-goût de ce qui nous attend le samedi 2 décembre 2023. Et surtout un véritable test.

Les 3 dernières semaines seront une diminution progressive du volume et de l’intensité d’entraînement, une phase d’assimilation du travail accompli pour emprunter les termes techniques.

Conclusion

Si j’arrive à aller au bout de ces 3 semaines, il faut mettre en perspective ce que cela représente comme grosse charge d’entraînement.

En 3 semaines, j’aurais réalisé plus de 20% du volume habituel qui est le mien en année pleine. Le travail est donc à la fois colossal à assumer et risqué je me répète pour les blessures.

C’est évidemment le risque de blessure qui fait le plus peur, au-delà de l’effort à produire.

Espérons que tout tienne pour que je puisse enfin prendre le départ d’une course avec ce bagage et voir si cela change quelque chose ou non.

On the #RoadtoSaintéLyon…..

4 réflexions sur “Programme d’entraînement SaintéLyon

  • Hello le grand Monsieur des défis !!
    Mais qui va nous tenir informé de vos courses à ma sœur et toi 😱😱 il faut que tu nous trouves un reporter de guerre 😉😅 Nous sérieusement bravo pour vos défis !! Je suis plus qu’impressionnée !!
    Bisous à toute la p’tite famille 😘😘

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  • Tu es le meilleur Bibi. Maintenant si tu t’intéresses à la technique, ça va dépoter…

    Nous sommes toutes et tous avec toi !!

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    • Merci, on va tâcher de passer la phase « explosion du volume » en l’état et après on pourra sereinement penser à la course.

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  • Bon ben en effet on espère pour toi que la machinerie tienne et que tu arrives le jour J sans bobo…. Parce 78 km avec douleurs et gènes, le plaisir ne doit pas être le même.

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