Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

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Rétro sportive de l’année 2023

Après une année 2022 bien chargée émotionnellement et financièrement, il me fallait souffler un peu cette année.

Les 2 mots clés de 2023 étaient : plaisir et fin du chrono.

Côté épreuves, le programme 2023 dessiné en janvier était celui-ci.

Programme vs la réalisation

Au départ : 5 cyclos, une traversée des Alpes, 2 trails dont un long, 5 triathlons.

A l’arrivée : 5 trails dont un long, 3 triathlons, 2 cyclos, un périple initiatique en bikepacking.

Au gré des contraintes d’agenda, le calendrier a évolué au cours de la saison.

Quel volume en 2023 ?

Je commence par le bilan quantitatif de 2023.

Natation : plus trop d’espoir de progresser, des séances de plus en plus compliqué à organiser en raison des fermetures excessives des piscines de Lyon, moins de triathlon cette année, de ce fait j’ai été beaucoup moins assidu dans les bassins. De 118km en 2022 à 66km cette année, la réduction est conséquente. Il est loin le temps où je nageais entre 130 et 140km par an (2017 à 2019).

Vélo : globalement une année qui était dans la même tendance que 2022 mais qui a décroché en fin d’année car j’ai axé mon entraînement exclusivement sur la course à pied après la mi-octobre en prévision de la SaintéLyon. Ce qui donne 4565km contre 5586km en 2022. Mais ça reste parmi les années où j’ai passé le plus de temps sur la selle.

Course à pied : Pas mal de trails et surtout une grosse charge en fin d’année pour préparer la SaintéLyon. C’est l’explosion du compteur. 1370km contre 1073km l’an dernier ! Je me perds il faut que je me ressaisisse 🙂

En conclusion, encore une belle régularité pour 2023, sans doute ce qu’il est le plus dur de maintenir sur la durée.

Le plaisir a t-il été au rendez-vous ?

Presque. L’année s’est mal terminée avec une SaintéLyon que j’ai mal vécu. Des conditions extrêmes qui ont gâché ma première expérience de la longue distance en trail. Je confirme que je peux prendre beaucoup de plaisir en trail en raison des terrains variés, des beaux paysages et donc d’une monotonie moindre. Mais d’un autre côté, je ne pourrai jamais atteindre le niveau de plaisir qui est le mien sur un vélo.

Alors oui l’aventure de l’ultra m’inspire et m’aspire de plus en plus pour aller chercher des émotions fortes, mais ce plaisir limité chaussures aux pieds sera sans doute toujours un frein et peut-être même une barrière que je ne saurai jamais franchir. Pourtant l’idée d’un long périple en montagne raisonne de plus en plus en moi.

Des premières chaleurs de l’année à Vichy, en passant par l’orage tonitruant dans le Vercors et pour finir par les paysages paradisiaques de Cassis, j’ai encore profité à fond de la saison de triathlon. Une 4ème épreuve n’aurait pas été de refus et de trop.

A vélo, j’ai goûté à l’expérience bikepacking. Une première expérience courte de 48 heures mais qui a clairement confirmé mon intérêt pour ce genre d’aventures. J’y suis allé en mode un peu trop intensif (445km en 2 jours) mais c’était programmé ainsi.

A l’origine, le plan c’était la route des Grandes Alpes. En raison d’une météo désastreuse annoncée, j’avais trouvé un plan B beaucoup moins ambitieux mais réussi. Je vois bien de futurs longs périples à vélo dans cette configuration. Je n’ai pas encore décidé où mais j’y réfléchis.

J’ai également fait une belle cyclo dans la Drôme provençale. Même si je m’attendais à un parcours encore plus beau pour les yeux, c’était tout de même une belle découverte.

Bref, encore de riches expériences, beaucoup de souvenirs et déjà de nouveaux projets dans les cartons pour 2024.

Mais pour 2023, je dirai qu’il a tout de même manqué un peu d’émotions. Trop habitué, pas assez douloureux, pas assez surprenant, j’ignore la raison mais je n’ai pas ressenti ces grands frissons.

Et la fin du chrono ?

Finalement cela a été plus dur que prévu. C’est dingue comment on finit par être conditionné. Oui mes performances ont été en retrait des années précédentes mais pas tant que ça car je n’ai pas réussi à faire des courses juste pour les faire. Je mets de côté la SaintéLyon, qui elle, avait un réel objectif de chrono.

J’aime bien cette idée de compétition contre soi-même, du coup j’ai du mal à m’en défaire.

Mais un peu moins de préparation et d’assiduité ça m’a aidé pour tendre vers cet objectif.

Voilà clap de fin pour 2023, en route pour 2024 !

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