Beaujolais Village Trail – Samedi 29 Avril 2017 – Le Perréon

Un peu de retard pour vous conter ce 3ème trail de ma saison, avec toujours les mêmes motivations : s’inscrire à des courses en pleine nature plutôt sympa et tenter d’oublier mon dégoût pour la course à pied.

Dimanche 29 Avril 2017, mini Beaujolais Village Trail, Welcome in Le Perréon, petite bourgade charmante du Beaujolais, en plein cœur des vignes et au pied du célèbre col local La Croix Rosier, un des cols les plus durs à avaler dans notre belle région, j’en sais quelque chose.

Au programme du MBVT, pas moins de 15,8km et 750m de dénivelé, soit plus long et plus de dénivelé que mes 2 premières tentatives au trail des Cabornis (Chasselay) et au TCN (Theizé).

Le profil du parcours est relativement similaire au trail des Cabornis, à savoir, une montée quasi immédiate dès le départ pour une moitié du parcours, puis un retour en descente vers le village.

On a acquis de l’expérience, donc on s’échauffe bien, on trouve de la petite côtelette et on fait monter le palpitant. Un petit détour par la ligne d’arrivée pour voir le vainqueur de l’Ultra, 63km et un dénivelé de malade (D+ 3200m) avalés en moins de 6h. Chapeau bas !

A notre tour, 14h15 le départ est donné, mal placé sur la ligne d’arrivée, les premiers mètres sont une course d’évitement pour remonter vers le devant de la course.

Comme prévu, au bout de 200m, nous attaquons une longue montée qui ne va réellement stopper qu’au bout de 45-50min environ, en ce qui me concerne.

La mise en route est un peu difficile, à en douter même sur la forme du jour. Concentration, patience, et attendons de voir, la course sera longue.

Malgré tout, je remonte gentiment les concurrents devant moi, c’est donc que mon rythme ne doit pas être si mauvais que cela. Les pentes sont globalement raides, même si à part quelque passages, il est encore possible et intéressant (d’un point de vue gain de vitesse) de courir.

Finalement, plus les kilomètres défilent et plus je me sens bien. Je commence à doubler de moins en moins de concurrents, du coup j’en profite pour me renseigner auprès des personnes le long du parcours.

Un spectateur flatteur m’annonce 6 concurrents devant moi, c’est gentil mais je n’y crois pas réellement. Plus loin les informations commencent à se recouper entre une 10 et 15ème place !

Waouh, ça donne un bon coup de boost et la fatigue est du coup moins présente !

En fin de montée je reviens sur un dernier concurrent, et effectivement nous commençons à être dans le haut du panier car je parviens à le dépasser mais après un bel effort.

50 minutes de course environ et nous basculons vers la partie que j’aime le moins, la descente, faute à des chevilles trop fragiles.

Potentiellement, le danger vient donc davantage de l’arrière (se faire rattraper) ou de la blessure (et ça pas question, trop d’objectifs inscrits en 2017 !)

Même après 2 trails, j’avoue n’avoir toujours pas trouvé le calage et la technique en descente, je fais donc au mieux pour maintenir un rythme correct mais pas trop de chances pour moi de revoir des concurrents devant.

Derrière un concurrent me rattrape et me double une première fois. A la faveur d’une portion plate et d’un petit coup de cul, je fais le maximum pour le distancer en espérant que ce soit suffisant pour conserver ma place jusqu’à l’arrivée.

J’ai du creuser un écart de 20-25 secondes, il doit rester que 2km, j’ai l’espoir de conserver cette place.

Malheureusement, les dernières pentes sont hyper raides, dans de l’herbe haute, je me fais dépasser en étant même incapable de suivre.

Pour anéantir définitivement mes espoirs, je me suis beaucoup trop contracté dans ces portions, j’arrive dans la vallée avec les cuisses hypers durs, en ayant cramé toute mon énergie.

Pas grave, on apprécie ce dernier plat de 500m pour rallier l’arrivée.

Alors le classement me direz-vous ? Eh bien l’histoire est bien belle, pour un 3ème trail de ma vie, je réalise le 10ème temps au scratch sur 450 concurrents en 1h25min, 3ème de ma catégorie chez les vieux (vétérans) !!!

First top ten ! Hormis les 2 concurrents qui termine moins d’1 min devant moi, je ne pouvais pas aller chercher les autres ensuite.

Et comme dirait ma Ninnie : quoi, avec ce classement tu n’as rien gagné ? Ben oui, faut pas rêver, on n’est pas chez les pros !!!!

Place maintenant aux choses sérieuses, mon petit préféré, le triathlon et rendez-vous le Dimanche 21 mai à Rumilly pour le 1er de la saison (il y en aura 4 cette année).

Avec encore une découverte, je tente l’aventure de la longue distance sur le Half Iron du Semnoz ! 1400m de natation, 72km de vélo (dont le col du Semnoz, 11,3km à 8,1% de moyenne) et en dessert 18km de course à pied.

L’effort sera long, sans doute entre 4h20 et 4h50, il faudra être prêt, mais je le serai suis.

Vive le sport sur Antenne 2, à vous Cognacq-Jay !