Saison 2017 : c’est parti !

Quelques trails pour rompre la monotonie

Toujours amoureux inconditionnel de la course à pied, je cherche des motifs de motivation pour éviter de laisser la paire de running dans le placard.

D’où cette idée nouvelle pour la saison 2017 de m’inscrire sur quelques trails locaux, nombreux en pays Beaujolais le terrain s’y prêtant.

Je me suis donc inscrit sur le trail des Cabornis (à Chasselay), la Theizé Course Nature (TCN à Theizé) et le Mini Beaujolais Village trail (au Perréon). Les 2 dernières épreuves font partie du Beaujolais Challenge.

Trail des Cabornis – Samedi 4 mars 2017

En ce début de mars, j’avais donc rendez-vous à Chasselay pour découvrir cette nouvelle discipline pour moi, le trail.

La course en milieu naturel, au cœur de nos beaux paysages, sur sol souple, m’avait convaincu de tenter l’aventure.

J’abordais cette course sans objectif autre que de m’entraîner et aussi progresser sur les épreuves plus classiques puisque le travail de côtes est semble t-il très bénéfique pour progresser en vitesse pure.

Le temps n’était pas vraiment de la partie, de grosses pluies tombant ce WE et les températures n’étant pas très élevées.

Pour ce baptême du feu, c’était 10km qui m’attendait avec une montée directe vers les sommets des Monts d’Or (D+ 400m) pour redescendre ensuite vers la vallée, tout cela au départ et à l’arrivée de Chasselay.

Je m’échauffe très (trop) peu avant le départ.

La course

A 14h, le départ est donné. Les premiers mètres sont très rapides. Je ne me laisse pas emporter par l’allure, je garde mon rythme pour ne pas m’effondrer dans les premières pentes.

Très vite ce que je pensais se produit, certains se sont fait prendre par leur enthousiasme et au bout de 500m, avec les premières pentes, certains marchent déjà.

Nous attaquons les choses sérieuses immédiatement puisque c’est une montée continue de 5Km qui s’amorce. Les débuts sont difficiles. Je me suis un peu moqué secrètement de ceux qui s’échauffaient beaucoup. A ce stade, je comprends en fait qu’ils avaient la raison de leur expérience.

Je peine donc à trouver un rythme de croisière. J’ai la hargne nécessaire pour ne pas renoncer (marcher jamais !). De plus, mes capacités d’endurance me permettent de remonter tranquillement de nombreux concurrents.

Comme je suis en mode découverte, j’ai le temps de réfléchir. Je me sens admiratif de ceux qui pratiquent cette discipline, tant je la trouve exigeante. Plus dur que le triathlon peut-être même…

Je n’évalue pas ma position au classement, comme toutes les courses, c’est souvent difficile de se repérer.

Je suis concentré sur mon rythme, pour éviter le sur-régime, et sans me relâcher pour autant. La boue qui s’est accumulée sur le parcours en raison des fortes pluies transforme parfois mon évolution en patineur artistique, d’autant que je n’ai pas investi spécialement pour 3 courses dans des chaussures de trail.

On joue les équilibristes comme on peut mais la foulée n’est du coup pas très efficace.

Les 5km de montée se font à ce rythme puis nous basculons vers le retour.

Je découvre, ou plutôt j’ai la confirmation, que les descentes sont une partie (très) difficile de cette discipline.

Avec une certaine fragilité au niveau des chevilles, j’appréhende un peu la blessure même si je ne suis pas crispé, et surtout aussi important, encore lucide.

Ce qui me surprend davantage, c’est la vitesse à laquelle certains concurrents dévalent les pentes et ce malgré le terrain accidenté.

Tout juste j’arrive à suivre le rythme de quelques uns, mais dans la plupart des cas je suis distancé.

Les quelques remontées me permettent de revenir et je joue au yo-yo avec quelques dossards.

A 500m de l’arrivée, je me fais doubler par la première féminine et j’en termine de cette première expérience.

Résultat final et premières impressions

Le bilan sportif, même sans objectif particulier, est bon avec une 48ème place au scratch, un temps de 53min42sec.

J’ai globalement apprécié cette épreuve, le temps et donc l’état du terrain viennent un peu gâcher le plaisir global.

Je trouve tout de même que les parties descendantes sont très violentes pour le physique et dangereuses pour les blessures. Mais je ne regrette pas mes 2 prochaines inscriptions, c’est donc déjà pas si mal.

Hâte de courir la TCN à Theizé en espérant vivement le faire sur terrain sec pour avoir une idée réelle de mon comportement.