Bilan sportif 2021 : comment (encore) progresser en triathlon ?

Ah les bilans ! Moi ça m’amuse de faire cet exercice en fin d’année, c’est aussi m’interroger sur la possibilité d'(encore) progresser en triathlon.

Je ne vais rien t’apprendre, je continue de poursuivre ma quête de mes propres limites physiques. Même si je constate que je m’en approche de plus en plus sérieusement. Et sans me prendre au sérieux, c’est vrai que je m’amuse à me surprendre de pouvoir encore progresser en triathlon.

Chaque début d’année, je tente donc, malgré ma mémoire sélective (ou défaillante), de repenser à l’année écoulée (en l’occurrence plutôt l’année 2019). Le but, trouver de nouveaux exercices qui pourraient combler les lacunes que j’ai pu constater.

Evidemment, il ne faut pas s’éparpiller, mais se fixer 2-3 objectifs, les tenir et compter les bouses à la fin de la foire.

Alors quels étaient ces fameux objectifs 2021 ?

Natation

Aucun. D’abord parce que la fermeture des piscines une bonne partie de l’année 2021 n’a pas permis un entraînement sérieux et régulier : à peine 70km cette année, après 48km en 2020, à comparer avec 2019 où j’avais fait 145km.

Et aussi, je crois très peu à une progression en solo, il me faudrait une aide extérieure : un coach. Mais le temps que je consacre au triathlon me paraît déjà amplement suffisant pour ne pas m’embarquer dans cette voie. Même si je pense vraiment que ça serait intéressant et très enrichissant pour progresser en triathlon.

Vélo

Bien que peu perceptible, en 2019 et 2020, je ne me suis pas senti aussi performant, notamment dans les ascensions. Il m’a parfois manqué quelque chose quand la pente s’élève au-delà de 7% pour mettre la dent de plus.. En 2021, j’avais donc décidé d’avaler du dénivelé positif, avec priorité aux forts pourcentages.

Ensuite, j’ai souhaité intégrer des séances de force en côtes dans l’esprit des efforts fractionnés en course à pied. Pour cela, j’ai trouvé une portion adaptée proche de la maison, une côte de 1.2km à 5% de moyenne. Le tout à gravir sur un développement 50×14-50×15.

Course à pied

Mon niveau est plutôt correct mais j’ai parfois frôlé l’épuisement physique en 2020, du fait d’allures trop intenses à l’entraînement. Par conséquent, j’ai décidé de me rallier à l’idée dominante du 80% d’endurance fondamentale (en gros footing, aisance respiratoire) et 20% d’exercice à plus haute intensité (fractionné, côtes, allure course, etc.).

Fin de la foire : quels sont les résultats ?

Comme je le disais, en natation, je ne vais pas tirer de conclusions dans une année perturbée.

Sur le vélo, je suis très satisfait de mon année avec de belles performances (triathlon des Gorges de l’Ardèche ou Vercorsman XL) et des classements qui vont avec. Répétition des ascensions à forts pourcentages et séances de force en côtes ont une part d’explication pour moi. Je rajouterais aussi cette belle semaine en vallée de Maurienne. Un double objectif atteint, celui du vrai kiff de cycliste et et celui de la montée en puissance de la forme physique.

Enfin, côté course à pied, je ne suis pas vraiment convaincu. Certes mes performances sont très honorables mais elles ne sont pas au niveau que j’espérais. Ce qui était jadis un point fort, est maintenant presque devenu un point faible si je me réfère au triathlon du lac d’Aiguebelette ou encore à celui de Cassis en fin de saison. A chaque fois, j’ai coincé dans les parties en côtes.

Toujours difficile de savoir si notre analyse est la bonne. Ai-je besoin de plus de travail d’intensité et de côtes dans ma préparation? Il se peut que je réintègre des trails en 2022.

Voilà, on refait le match, c’était mon auto-analyse des performances et de l’impact des exercices pour progresser en triathlon sur les 3 disciplines.

Il reste 6 mois pour tenter de nouvelles choses !