Mon année sportive 2022

« On fait l’bilan, calmement, en se remémorant chaque instant… » L’heure de dresser le bilan de mon année sportive 2022 comme en 2021 et en 2018.

2022, une année un peu particulière puisque la dernière où j’ai voulu me confronter au défi du chrono, à mon niveau il va de soi.

Mais pas que, car le grand défi de l’année 2022, c’était bien entendu ma première expérience sur la distance mythique, celle de l’Ironman. Et pour le coup avec une petite dose de difficulté supplémentaire puisque j’avais choisi l’Embrunman pour ce challenge hors norme.

De quoi dresser un bon bilan émotionnel et sportif de cette année 2022.

Bilan sportif

3 objectifs affirmés en début d’année à savoir : triathlon d’Obernai en distance M, triathlon de Gérardmer en L, et L’Embrunman en XXL.

De belles performances sur ces 3 courses avec de beaux classements à la fois au scratch et encore plus flatteurs dans ma catégorie.

Une belle réussite sur le plan sportif même si la montée d’adrénaline connue lors de l’Embrunman a quelque peu rendu fade mon expérience à Gérardmer, un triathlon pourtant si magique d’un point de vue ambiance et une organisation au top.

Mais ça restera évidemment l’année de l’Embrunman, car celui-là, il fallait quand même le faire. C’est vraiment le Vercorsman en 2021 qui avait définitivement validé que j’en étais capable. Parfois j’ai douté de l’intérêt de faire cette course mais c’est tellement une expérience incroyable que je ne le regrette pas.

Ces 3 objectifs ont vraiment rempli pleinement leur rôle pour faire de mon année sportive 2022 une belle réussite.

Natation

J’ai envie de dire rien, puisque je traîne ce fardeau depuis des années. Toujours une incompréhension totale des principes de la glisse, des mouvements efficaces ou parasites et au final peu d’espoir de progresser.

Vélo

Une mini déception, une discipline dans laquelle je n’arrive plus à faire la différence notamment dans les cols, dès que la route s’élève au-delà de 7%. Je n’arrive pas trop à l’expliquer mais c’est vrai que cette année, je n’ai jamais senti sur les épreuves cette petite capacité à mettre la couche ou la dent supplémentaire qui m’aurait permis de gagner ces quelques places qui m’ont souvent fait défaut.

J’ai même connu une belle défaillance à l’Embrunman. Certes, cette défaillance est plutôt liée à l’alimentation qu’à la discipline, néanmoins cela reste un petit échec.

J’ai regardé un peu mes années 2018 et 2019 pour comprendre pourquoi alors, j’étais aussi bien à vélo. J’ai vu 2 points que je n’ai pas reproduit en 2021 et 2022. D’abord un volume de natation beaucoup plus élevé. Peut-être bénéfique pour la caisse à vélo. Et puis surtout, ces 2 années étaient 2 années de cyclosportives. Et je vois plutôt de ce côté l’explication.

Je l’ai déjà dit mais ces longs raids mettent le corps à rude épreuve et jouent certainement dans sa capacité à endurer encore mieux l’effort par la suite.

Course à pied

Clairement ma discipline la plus forte maintenant, et même si cela m’agace, je suis bien obligé de l’admettre. Mes performances sont à la fois bonnes et régulières à chacune des courses. Un semi-marathon en 1h34min à Gérardmer, un marathon en 3h49min à l’Embrunman et un marathon à sec en moins de 3h05min lors du marathon du Beaujolais en cette fin d’année, bref du solide pour mon niveau.

Pas vraiment de courses qui m’ont permis de savoir si je coinçais comme l’année dernière lorsque les pentes s’élevaient, donc aucune conclusion sur ce point.

Bilan émotionnel

Je parle de mon année sportive 2022 certes. Mais, si il y a bien un domaine où j’ai beaucoup de confirmations, c’est sur le bilan des aventures et des émotions.

Indéniablement, je l’avais déjà compris lors des dernières saisons en mettant toujours la barre un peu plus haute.

En 2022, je confirme qu’aller chercher des défis toujours plus hors normes crée une certaine dépendance à l’aventure et aux émotions. C’est dingue de vivre des moments pareils. Franchir une ligne d’arrivée qui vous paraissait inaccessible, partir en famille un week-end complet, etc. C’est difficile de l’expliquer et de le transmettre mais vraiment les émotions ressenties sont incroyables.

Et puis c’était tellement chouette ce groupe de discussion pour l’Embrunman, d’être à la fois dans l’effort, dans la souffrance mais aussi dans la dérision et la déconne.

Il faudra donc que je trouve dans l’avenir des défis de la sorte, pas forcément sportifs mais qui me procure une émotion particulière.

Ca pourrait être un long voyage à vélo comme nous l’avons expérimenté brièvement lors de notre WE sur la Loire à vélo, un ultra trail à condition de supporter la préparation. A réfléchir, pour l’instant c’est encore trop flou dans ma tête.