12ème triathlon d’Aix-les-Bains – Dimanche 11 septembre 2016 – 1/3

2ème et déjà dernier RDV triathlon de la saison, dimanche 11 septembre 2016, 12ème édition du triathlon d’Aix-les-Bains en format M (distance olympique, 1,5km natation – 38km vélo – 10km course). Difficile de faire mieux pour moi, entre les cyclos vélos (Envolée du Grand Colombier et Ardéchoise), les congés, les WE d’été ont été bien remplis. J’avoue que j’aurais bien positionné un 3ème rendez-vous le 27 août pour le triathlon de la Madeleine (annoncé comme le plus montagnard de France), mais faute de sponsoring ou de crowdfunding, j’avais déjà vidé les caisses et donc plus 1 centime pour un engagement supplémentaire !

L’épreuve du jour en détails

Comme la majorité des épreuves que je sélectionne, le choix a d’abord été guidé par le cadre du triathlon d’Aix-les-Bains : les eaux du Lac du Bourget, bordées par de superbes montagnes (Mont Revard et massif des Bauges d’un côté, col du chat de l’autre). Bref un beau terrain de jeu pour se faire mal (et surtout du bien) !

D’ailleurs j’étais un peu frustré de découvrir le profil du parcours vélo tant les possibilités d’ascension sont nombreuses et pourtant le dénivelé positif proposé D+ 300m était presque dérisoire. Une courte ascension de 2,8km (sur 38) à 3,8% de pente moyenne pour seule difficulté, le début du col du chat en l’occurrence. Le reste du parcours semblait très roulant pour ne pas dire taillé pour les gros mollets !

Côté course à pied, un tracé ultra plat le long du lac, avec une boucle de 2,5km à parcourir 4 fois (oui toi lecteur matheux, tu auras fait le calcul rapide ! ;-)).
Surprise du jour et nouveau paramètre encore jamais expérimenté : la chaleur ! C’est bien un temps estival qui nous était proposé ce dimanche. L’heure de départ étant programmée à 12h10, plus de 30 degrés à l’ombre nous attendait, un bon 40-45 degrés au soleil donc !

Verre à moitié plein ou à moitié vide, la bonne surprise venait par conséquent de la température de l’eau mesurée à 23,8°C, assez exceptionnelle à cette période, à la limite des 24°C autorisés pour le port de la combinaison en natation. On se demande même si les organisateurs n’ont pas mis le thermomètre un peu plus profond dans le lac pour nous autoriser à mettre les combinaisons. Avec une telle température, j’avais peut-être une chance de ne pas être refroidi et donc d’assurer une transition honorable !

L’avant-course

Quelques couacs à la mise en place côté organisation, nous sommes accueillis avec beaucoup de retard sur le parc de transition (vers 11h45 au lieu de 10h30). Tout s’enchaîne alors très rapidement, se mettre en tenue de combat, le briefing et la mise en place sur la ligne. La longue attente générée par le retard m’a ramolli, je ne suis pas du tout dans un état d’esprit guerrier avant d’aborder l’épreuve.

Pourtant l’ambition affichée est claire : un top 100 pour 2016. J’ai été privé de ce plaisir à Annecy faute à une piètre prestation en natation, je compte donc bien me racheter à Aix-les-Bains.
Ceci dit, je sais aussi que je ne pourrais pas compter sur la natation, car aucune indication à l’entrainement ne me permet d’espérer un meilleur résultat.

D’ailleurs, première mesure radicale : pas de bousculade pour moi, je vais laisser partir volontairement la meute. Quitte à réaliser une contre-performance, autant prendre du plaisir sur les 1500m. J’ai trop détesté Annecy pour renouveler l’expérience.

Passons à l’article suivant, la course !