Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

Triathlons

Ventouxman 2019 : Face the Myth !

En participant au Ventouxman 2019, je ne pouvais mieux illustrer ce blog : triathlons et cols mythiques !

2km de natation, 93km de vélo dont l’ascension du célèbre Mont Ventoux (D+ 2500m) , 20km de course à pied typée trail pour finir (D+ 520m).

Sommet du Mont Ventoux

Avant-course

Départ de la course Dimanche matin à 7h30, voyage obligatoire la veille de la course, direction Lapalud au nord du Vaucluse.

Arrivée 11h à la base de loisirs de Lapalud. Changement de décor radical par rapport au triathlon du Mont Blanc : la centrale nucléaire du Tricastin a pris la place du Mont Blanc.

Lac des Girardes - Lapalud

Peut-être qu’une fois bien mouillés irradiés dans l’eau, nous ressortirons étincelant et qu’on nous distribuera un petit comprimé d’iode au 1er ravitaillement 🙂

Organisation un peu différente avec 2 parcs de transition : l’un ici au lac des Girardes et l’autre à la station du mont Serein sur le versant nord du Mont Ventoux.

Ventouxman

Retrait du dossard, dépôt du vélo qui passera la nuit sur place au parc de transition T1.

  • Ventouxman - Parcours course à pied
  • Ventouxman - Parcours natation
  • Ventouxman - Parcours vélo

Dépôt du sac pour la transition T2, soit un sac contenant les baskets et une casquette en prévision de la chaleur. Ce sac sera acheminé par l’organisation au Mont Serein et déposé à notre emplacement numéroté.

Après-midi touristique au Mont Ventoux

Ensuite, direction la station du Mont Serein et le Mont Ventoux, pour profiter une fois de plus de ce décor de rêve qu’est le Mont chauve . Puis, je prends le temps de repérer un peu les lieux de la course à pied du Ventouxman.

20 degrés en haut du Mont Ventoux. Agréable, légèrement voilé, après quelques clichés photos, je m’accorde une petite sieste récupératrice au sommet.

Malgré une sensation de sérénité, le stress inconscient est bien présent : des douleurs qui apparaissent un peu partout dans les jambes et je vous passe les détails de ce qui se passe au niveau gastrique. Entre le Ventouxman et moi, pas de doute, on sait qui détient l’avantage psychologique.

17h retour dans la vallée à Malaucène pour prendre possession de ma superbe chambre d’hôtes. Nouvel instant de détente jusqu’à 19h30, puis repas en terrasse : légumes et pâtes en quantité (environ 600g), filet de poulet, yaourt, banane, fruits secs. Il faut faire le plein de carburant pour le lendemain. Douche et dodo à 21h30.

Ventouxman : Réveil matinal

Cocorico ! 4h35 mes 2 réveils me sortent de mon sommeil. Pas le choix, départ de la navette à 5h30 pour rejoindre la base de loisirs qui se trouve à 40km. En même temps que je me prépare, je déguste ma première part de gâteau énergétique puis une petite banane.

Malaucène de nuit

5h05 direction le centre de Malaucène. Les bus sont déjà en attente.

5h20 départ avec 10 minutes d’avance, 50 minutes de route. Tenter de dormir encore un peu puis vers 6h prendre la seconde partie du petit-déjeuner.

6h15, arrivée sur la base de loisirs, la nuit est encore bien présente.

Vérification des roues; Pas de crevaison durant la nuit. Installation en vue de la course. et vers 7h10, j’enfile la combinaison de natation. Le départ des individuels homme est prévu pour 7h40.

Petit échauffement, l’eau est à 20 degrés, température parfaite, aucune sensation de froid. Je me sens bien.

Ventouxman : le point perf

Je vous ai déjà livré les objectifs même si ceux-ci sont aléatoires.

Les inconnues de départ : l’alimentation un sujet que je ne maîtrise pas du tout, car plutôt familier des courtes distances. Remettre suffisamment de carburant et au bon moment dans la machine tel est l’enjeu.

Le second point sera ma capacité à franchir efficacement les pourcentages de 9, 10 ou 11% du Mont Ventoux, puisque les forts pourcentages sont un peu mon point faible cette année.

Enfin, durer dans l’effort est le dernier challenge. Oui 6h d’effort à haute intensité, ce n’est pas rien ! Même si les filières musculaires sollicitées ne sont pas les mêmes selon la discipline. Et puis il faudra du mental pour les 20 derniers km (oh putain 20 bornes !!!! Vous ne voulez pas plutôt me remettre un Ventoux en plus ? :-))

Ventouxman : la course

Mes 3 derniers entraînements m’ont permis de faire le plein de confiance : que de bonnes sensations et de bons temps. De quoi aborder ce Ventouxman confiant et déterminé.

Ventouxman : plouf !

7h40 coup de sirène, c’est parti pour la grande aventure. Le départ se déroule plutôt bien mais rapidement cela se complique. Encore euphorique d’une natation très calme au Mont Blanc, j’ai oublié le goût de la boucherie.

Ici, c’est le grand retour. Je te pousse, je te tire par les pieds 1, 2, 3 fois, pas loin de perdre mon calme. Les conséquences sont classiques et immédiates : j’ai du mal à trouver un rythme sur la 1ère boucle.

Aussi, la boucle ne faisant que 1000m à parcourir 2 fois cela n’aide pas : 3 passages de bouée et donc autant d’effets entonnoir.

Fin de la 1ère boucle, 17min30sec, la casse est très limitée. Sortie à l’Australienne sur la plage et nous repartons pour le second tour.

Dès lors, toujours difficile de trouver des explications dans l’eau mais j’ai subitement de l’espace et je peux réellement me concentrer. Ainsi, la 2ème boucle est donc plus calme à part un dernier tirage de pied. Je sors en moins de 35min de l’eau, conforme à mes sensations, j’ai nagé plus vite en seconde partie.

Pourtant, je remarque que la nage a été rapide, j’ai l’impression d’être plutôt loin. Impression confirmée à l’arrivée avec une 119ème place en natation malgré ce temps plus que correct pour moi (1min40sec au 100m).

Attention, l’instant connerie : Je perds mes lunettes à la sortie de l’eau, pourtant neuves suite au petit incident 3 semaines avant au Mont Blanc. Un vrai petit boulet 😉

Retour au pas de course, on retire le haut de la combi en courant. Particularité, il va falloir faire place nette et regrouper toutes nos affaires dans un grand sac qui sera véhiculé par l’organisation sur le site d’arrivée.

Pour le reste, rituel de transition habituel, j’ai juste fait le choix de mettre mon maillot du Beaujolais par dessus la combinaison tri-fonction. D’une part, celui-ci a de plus grandes poches pour porter les 4 gels et mes 2 barres énergétiques.

Ensuite, en sortant de l’eau à 8h du matin, j’ai peur de la fraîcheur une fois lancé sur le plat à vélo. Je suis sans doute encore un peu traumatisé du triathlon du Beaujolais en début de saison.

Après 3 bonnes minutes de transition, je m’élance sur le parcours vélo.

Ventouxman : parcours vélo

Un parcours que j’ai étudié, découpé en 4 portions :

42km de plat : à cette heure, le vent ne devrait pas encore être levé, c’est donc une spéciale gros cuissots. Je ne suis pas hyper bien équipé pour cette partie, je risque de voir débouler les vélos aéro.

24km vallonés : composés à la fois de petits faux-plats et d’une première petite bosse de 2-3km pour atteindre La Rocque d’Alric. Ce sera une mise en bouche avant les choses sérieuses.

KM66, Bédoin, ascension du Mont Ventoux : ici démarre réellement le Ventouxman. Il faudra gravir le Mont Chauve et ensuite enchaîner avec les 20km de trail. Ce sera le révélateur de la forme du jour. Si ça passe tout va bien, si ça casse, la fin de course sera un plan galère.

7km descente : Ca devrait être mon petit moment de distraction de la journée. J’adore cette exercice, sens de la trajectoire, bons freins, bons pneus et tout roule !

42km chrono

Les 42km sont conformes à ce que l’on pouvait espérer en regardant les cartes, à part une ou deux relances en léger faux plat montant, tout est bien plat.

Avant la départ, l’objectif était de faire cette portion à 36km/h de moyenne, le tout sans forcer et donc entamer trop vite les réserves mais sans s’endormir pour autant. Rouler très fluide et à l’économie !

Tout se déroule selon mes plans sauf vers la fin où je suis rattrapé par un groupe qui a totalement oublié la règle du drafting. Ils sont une dizaine roues dans les roues, mais que font les arbitres ? 🙂

Au bout des 42km, l’objectif est bien rempli : 1h07, 37,6km/h de moyenne, j’ai pris un peu d’avance, c’est parfait. J’ai doublé de nombreux concurrents, j’ai du faire une belle remontada ! Et je me suis bien défendu face aux aéros.

J’en profite pour débuter mon plan alimentation longue distance. Je n’y connais vraiment rien, j’ai suivi bêtement certains conseils sur Internet. 1 gel toutes les heures après 2h de course et une barre énergétique dans le 1er quart de course. Que des produits chimiques, je ne m’y fais pas, une vraie souffrance.

24km vallonnés

Place à la mise en bouche, les 24km suivants sont bien moins roulants et plus difficiles qu’ils ne le paraissaient sur la carte. Cependant je continue d’avoir un bon rythme. Un dernier passage au Col de la Madeleine et nous entamons la descente vers Bédoin. 34,5km/h de moyenne sur ces 66 premiers km, j’aurais signé avant et c’est un peu en avance sur mon pronostic le plus ambitieux.

A l’assaut du Géant de Provence

Virage à gauche à Bédoin et nous entamons l’ascension du Mont Ventoux. Déjà réalisée par 2 fois, je me suis fixé pour objectif de le monter dans un temps le plus proche possible de mon record soit 1h36min, ce malgré le 2km natation et les 66km de vélo déjà avalés.

D’après les temps des années précédentes, cela ne suffira pourtant pas pour être dans les meilleures performances. Il faudrait pouvoir monter en 1h30min pour être dans le haut du panier mais cela je n’y crois pas un instant.

Les 6 premiers kilomètres jusqu’à Saint-Estève sont roulants, le col ne commence réellement qu’après.

Après Saint-Estève, changement de décor, 8km sans répit pour rejoindre le Chalet Reynard, tout cela sur des pentes oscillant entre 9 et 10,5% de moyenne. Sur cette partie, nous sommes dans la forêt, à l’abri de la chaleur, c’est vraiment un plus.

Je ne répète pas l’erreur du triathlon du Mont Blanc, je mets directement 30×23 et j’avance. Certes, mon rythme n’est pas fou mais il me paraît en ligne avec ce que j’avais fait lors de mon record.

Mais cela ne suffit pas, tout se confirme. J’ai du mal à gagner des places dans cette ascension. Je vais même être dépassé par 4-5 concurrents sur la montée.

D’ailleurs, la manière de dépasser est souvent étrange : tu te fais manger, mais c’est juste une tentative d’écœurement. Dans 90% des cas, les gars plafonnent ensuite plusieurs centaines de mètres juste 10m devant moi.

Expérimenté, je commence à l’être, je reste concentré sur ma course, c’est essentiel en triathlon. Ne pas vouloir se calquer sur le rythme d’un autre. Il reste plus de 2h d’efforts, il faut gérer.

Je ne vois pas la fin de la portion menant au chalet Reynard, cela me paraît très long. Passé celui-ci, je sais aussi que si la fraîcheur est là, il faut être en capacité d’accélérer sur le haut avant le dernier km plus pentu.

C’est là où je vais un peu coincer. Je n’arrive pas à hausser mon rythme, enfin si, mais pas suffisamment. Et je ne peux pas non plus tout jeter dans la bataille car je sais qu’il y a un 20km qui m’attend par la suite, ce serait donc un suicide en règle. Il faut donc accepter et prendre son mal en patience.

Passage en haut du Mont Ventoux en 1h38min, je perds un peu de temps sur mes prévisions mais je limite bien les dégâts.

Petit moment de détente, 7km de descente ! Quelques pointes au-delà des 75km/h, j’adore ! Dommage qu’il n’y ait pas 20km comme cela, car dans cet exercice, des places j’en gagne 🙂

Fin du parcours vélo et arrivée sur la station du Mont Serein. Même si j’essaie de m’ôter ce truc de l’esprit (concentration, concentration), je n’ai pas vraiment envie de courir ces 20 bornes. Pas à dire cette histoire d’amour entre la course et moi perdure !

Pas de mauvaise surprise une fois sur place, ce sont bien mes affaires qui ont été déposées à mon emplacement.

J’ouvre le sac, j’enfile basket et casquette et c’est parti pour le dernier round. 4 boucles de 5km en format trail, je ne sais guère à quoi m’attendre.

Ventouxman : 20km trail

A peine élancé, je suis doublé par une pointure : Charlotte Morel. Elle entame son 2ème tour, elle se trouve en 3ème place de la course féminine. Il se trouve que je suis à peu près dans le même rythme, je vais donc me régaler à l’observer pendant le 1er tour. Le parcours est très cassant, c’est un régal de voir la manière dont elle choisit ses trajectoires. Je suis dans un fauteuil, je n’ai qu’à suivre sa trace, c’est la bonne.

L’autre point qui me frappe, c’est la manière de courir. En effet, son rythme très raisonnable quand ça monte. Mais dès que c’est plat ou encore mieux quand cela descend, les chevaux sont lâchés !

D’autre part, grosse différence avec moi, elle maintient son rythme. Ainsi, je vais perdre progressivement sa trace dans la seconde boucle. Reste 15km, cela me semble trop prématuré de tenter de m’accrocher, je n’ai pas envie d’exploser. Mais cela aura été vraiment un grand plaisir de suivre sa trace pendant un tour.

Revenons au parcours, il est vraiment difficile. D’abord il est très cassant, beaucoup de passage dans des chemins de pierres, parfois très tranchantes. Je me dis qu’il va falloir conserver sa lucidité pour éviter la grosse chute et les gros bobos en fin de course.

L’Arche d’arrivée du Ventouxman

Ensuite, le début de la boucle descend pas mal, le retour est donc d’autant plus dur en ascension. 130m de dénivelé par tour de 5km c’est déjà pas mal, surtout en fin d’épreuve.

Dans la 2ème boucle, le mélange des concurrents 1er, 2ème, 3ème tour s’opère et il est assez difficile de se repérer. Après un 4min39sec au km dans le 1er tour, mon allure ralentit à 4min58sec dans le 2ème tour.

Dans le 3ème tour, je fais l’effort de maintenir l’allure du tour précédent. 5min05sec au km. Je comprends également dans ce tour qu’il ne sera pas possible d’aller chercher le rêve absolu : terminer en moins de 6h.

D’un autre côté, je réalise que je suis quand même en train de réaliser un gros truc. Je sens la satisfaction et l’émotion monter en moi.

Petite alerte, j’allonge une foulée pour éviter une grosse pierre et je crampe ! Arrêt rapide, j’arrive à faire passer la chose facilement mais je vais devoir m’en souvenir pour la fin de la course.

Dans le dernier tour, plus d’objectif, je relâche considérablement la pression, je profite et le rythme s’en ressent : 5min24sec au km sur cette dernière boucle.

Enfin, revivez les 300 derniers mètres en ma compagnie. J’avais validé avant auprès des arbitres que je ne risquais pas de disqualification en le faisant. En triathlon, on ne rigole pas avec les règlements, c’était donc préférable de poser la question.

Allez enjoy, comme si vous y étiez (qualité de la vidéo nulle) avec les commentaires !

Ventouxman : Les derniers mètres, le Live
Ventouxman : passage de la ligne d’arrivée

Ventouxman 2019 : résultats et classements

Temps scratch : 6h08min19sec

Pour info, William Mennesson vainqueur en 5h02min54sec. Egalement vainqueur en 2019 du triathlon longue distance de Deauville, d’Obernai et du célèbre Embrunman en 9h48min ! Bref, le gars il assure comme un dieu !

Classement scratch 35ème sur 595 finishers (606 au départ, 10 abandons, 1 disqualifié)

=> Catégorie Vétéran masculin : 5ème / 79

=> Classement par discipline :

Natation (2000m) : 35min14sec, 119ème / 595, 11ème de catégorie

Vélo (93km / D+ 2500m) : 3h46min35sec, 56ème / 595, 6ème de catégorie

Course à pied (20km) : 1h40min33sec, 33ème / 595, 5ème de catégorie

Classement complet scratch

Ventouxman 2019 : Bilan et récupération

C’est d’abord exceptionnellement la fierté et la satisfaction que je ressens. WAouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

35ème au scratch avec 10 élites hommes et 3 pro filles devant, que dire de plus.

La barre des 6h n’était finalement pas si loin. Il m’a manqué ce petit plus dans le Mont Ventoux pour accélérer le rythme après le chalet Reynard. Si j’y étais parvenu, je suis certain que je serai allé chercher cette barre symbolique en course à pied.

Certes, je voyais le parcours trail plus facile et je me suis bien trompé dans mon évaluation de perf (1h40min contre 1h30min).

Mais si j’avais sauvé 3-4 minutes de plus dans la montée, pas de doute j’aurais eu l’énergie nécessaire pour maintenir mon allure et aller chercher les 6h.

Ventouxman : parc de transition Station Mont Serein

C’est donc ma 3ème expérience sur longue distance après le Half Ironman du Semnoz 2017 et les championnats de France longue distance dans les Gorges de l’Ardèche en 2018.

Pas suffisant pour garder en mémoire ce qui a fonctionné ou ce qui n’a pas fonctionné, et des parcours trop différents pour avoir des éléments de comparaison.

En tout cas, côté gestion de l’effort c’est sans doute le plus abouti. Un bon rythme en vélo sur les 66 premiers kilomètres tout en restant en partie sur la réserve. Une bonne maîtrise de l’ascension du Mont Ventoux sans forcer un rythme que je n’étais pas capable de tenir sans trop puiser.

Une descente régalade pour la distraction du chef. Et enfin, un beau parcours trail toute en lucidité qui m’a permis d’éviter une chute.

De la légende, de la souffrance, du beau temps, des paysages incroyables, de la performance, du plaisir, quel cocktail !

Après vous avez 2 écoles : ceux qui, à peine terminé, pensent déjà au suivant, et de l’autre mon cas, quand je finis une épreuve comme celle-ci, c’est plutôt : « Plus jamais ! ».

Mais quand même j’avais la caisse !

Côté poids rien de très impressionnant, une pesée la veille à 64,4kg. Le lendemain soir, la balance affiche 62,7kg. Une perte de poids contenue grâce aux gros repas avant la course.

Saison 2019 : Fini ? Non….. Un dernier pour la route 🙂

Pour le dernier rendez-vous de l’année en triathlon, on garde les ingrédients qui font une bonne expérience. Le cadre : les Gorges du Verdon dans le Var. Natur’M, un triathlon qui se veut très nature.

Une fin en douceur par rapport au Ventouxman. J’espère que le temps sera encore de la partie. Finir en beauté cette belle saison 2019 !

8 réflexions sur “Ventouxman 2019 : Face the Myth !

  • Encore bravo Yann pour tes exploits. Où vas-tu t’arrêter? Grosse perf à vélo.
    Cool les vidéos et reportage au top. Félicitations encore.

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    • Il n’y a pas un moteur de Porsche sous le capot, donc on ne devrait pas monter beaucoup plus haut ! Mais c’est déjà pas si mal. Merci, ça doit te rappeler de bons souvenirs !

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  • C’est qui le meilleur c’est….. Yann !!!
    Bravo pour cette belle performance et merci de nous faire partager ce moment avec un récit toujours très agréable à lire !

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    • Merci, merci, je suis prêt pour vous accompagner pour votre baptême sur semi 🙂

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  • Laurent henri.

    Salut Champion !!!!
    Je te renouvelle toutes mes félicitations pour cette superbe performance. Tu as raison et le droit d’être satisfait et fier de ce que tu as réalisé !!! Mes pronostics étaient bien loin de ton résultat final !!!….
    Merci pour ce beau récit qui comme toujours est accompagné de belles photos et avec cette fois, en prime, tes 2 vidéos qui nous montrent en direct l’effort intense que tu as fourni durant ces 6 heures. Encore un GRAND BRAVO !!!!!

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  • Ouais bon à force, on en est presque déçu!! Nannn je rigole grosse grosse perf et chapeau bas! C’est clair qu’avec ce classement en course, t’aurais 10 km de plus de descente….. Mais réellement BRAVO!

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